Après avoir étudié votre marché, et vos services (ou produits) vous ne voyez qu’une seule possibilité à votre projet : à savoir celle du succès ان شاء الله.
En vous lançant, vous rencontrez des difficultés : quelques unes.. Puis encore… Et puis avec le temps encore un peu plus… Et c’est là que vous décidez de dire : « STOP. J’arrête. »
Et vous trouvez des phrases du style :
« Finalement, l’idée n’était pas si bonne que ça… »
« Le plan n’a pas marché comme je voulais : Cela peut être pour une raison X ou Y »
« Les consommateurs n’avaient pas envie d’acheter, le marché n’était pas comme je l’imaginais… »
… pour justifier votre décision.
Mais attendez un peu. Avant de jeter l’éponge, avez-vous déjà pensé à voir votre impact dans la mauvaise situation de votre projet ?
« Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquises. Et Il pardonne beaucoup. »
Sourate Ash-shoura (la consultation) , verset 30
« Tout bien qui t’atteint vient d’Allah, et tout mal qui t’atteint vient de toi-même »
Sourate An-Nisaa (les femmes), partie du verset 79.
Dans le hadith qoudsi :
« Ô Mes serviteurs, ce ne sont que vos œuvres que Je recense pour vous. Ensuite, Je vous en rétribue. Que celui qui trouve le bien adresse ses louanges à Allah, mais que celui qui trouve autre chose (celui qui trouve du mal) ne s’en prenne qu’à lui-même »
Et les hadihts et autres versets qui vont dans ce sens sont nombreux.
Mais de quel sens suis-je en train de parler me diriez-vous ?
Celui que beaucoup de malheurs et épreuves qui nous touchent sont dues à ce que nous avons œuvré de mal. Et ceci, que ce soit dans nos œuvres destinées à l’au-delà (prière, aumône, jeûne, etc..) et celles destinées à ici-bas. Et l’épreuve dans la perte d’argent n’est qu’une parmi les nombreuses formes de malheurs que peuvent toucher l’homme :
Le fait de ne pas aller à la mosquée, de ne pas faire ses prières a l’heure, de retarder la sortie de l’argent de la zakat (aumône obligatoire), de mal parler à ses parents, ou encore cet argent emprunté avec des intérêts , etc…
Et si toutes ces actions étaient-elles la vraie cause de votre échec ?
Si le repentir peut effacer nos mauvaises actions, posons-nous donc une question : nous nous sommes donc repentis de ces actes ou non ?
Comment transposer ce sens profond et important dans le minhaj du musulman sur les épreuves qu’il rencontre dans son travail et son business ?
Tout simplement en se mettant en question soi-même.
Avant de mettre la responsabilité sur les dos des autres, interrogez-vous et soyez franc avec vous-même. Et si je tournais la question dans ce sens :
Quel implication avez-vous dans l’échec de votre projet ?
Importante, non ?
Peut-être les clients que vous croyiez si intéressé par votre produit lors de votre étude marché et business plan, le sont toujours, mais c’est votre communication qui n’a pas été à la hauteur ?
Et si la raison X ou Y était due parce que vous avez pris les mauvaises décisions à un moment donné ?
Avant de tout délaisser et de mettre la clef sous la porte : posez-vous ces questions. Après un repentir sincère, faites appel à des spécialistes en leur expliquant votre cas et les démarches que vous avez pu entreprendre.
Il se peut fortement que la solution pour redresser la barre de votre business ne soit pas si loin que ça…
Et vous, quelles bénéfices avez-vous tiré d’une remise en question dans votre business ? Dites-le moi dans les commentaires ci-dessous.